Fin de voyage à Londres

Londres, 17 et 18 août 2006 – Heureux de retourner à Londres, je suis parti d’Édimbourg et je me suis tapé le long trajet de retour. De l’Écosse au sud de l’Angleterre, la route est longue. Mais le voyage s’est très bien déroulé. De retour à l’auberge de jeunesse située près de la cathédrale Saint-Paul, je me suis dit «mission accomplie». Il ne restait qu’à passer une petite soirée tranquille londonienne.

Je me suis installé à l’auberge et je suis rapidement sorti, en fin d’après-midi, pour faire les derniers achats. Je voulais absolument quitter le pays avec des verres à bière de marque Fuller. Pour cela, il fallait prendre le métro.

Dans le London Underground, l’atmosphère était lourde. Un complot terroriste ayant été déjoué quelques jours plus tôt, les policiers étaient omniprésents. Leurs visages étaient sérieux et quelque peu tendus. Même s’il est normal qu’il y ait de la surveillance et que les usagers du transport en commun ne soient pas vraiment animés ou festifs dans un métro, je peux vous garantir que cette fois-ci, une tension était palpable.

J’ai parcouru le trajet nécessaire de Tube pour aller à l’usine où la bière est produite, payant une petite visite au magasin qui y est annexé. J’ai acheté trois verres: un pour mon père, un pour un ami, et évidemment un pour moi. Restait à trouver le moyen de les faire passer à la sécurité avant d’embarquer dans l’avion…

Il ne me restait donc qu’à aller souper. J’ai trouvé une superbe succursale de Pizza Express près de Trafalgar Square. La salle à manger située au sous-sol est très bien réussie. Et pour «célébrer» la fin du voyage, je me suis commandé du vin blanc avec la pizza. Ça fait du bien de relaxer et de sentir le léger ennivrement qui vient avec le vin. Après tout, on parle de trois semaines passées dans un pays étranger, avec des hauts et des bas. Terminer le voyage en beauté, ça fait beaucoup de bien.

Après un bon souper, j’ai marché un peu dans le centre-ville londonien. Londres aura été le clou du voyage. L’harmonie de son âge et de sa modernité surprend. Les rues pleines de piétons peuvent déstabiliser. Le métro bondé peut intimider. Le mélange de rapidité mais aussi de style de vie impressionne. Peu importe ce qu’en pense le visiteur, Londres laisse une impression durable sur toute personne qui y passe. Cette ville me manquera.

Vous pouvez deviner la suite: retour à l’auberge et dodo.

Le 18 août, je me suis levé, j’ai déjeuné et j’ai plié bagages pour retourner vers Montréal. Heureusement, la sécurité à l’aéroport était d’une efficacité redoutable. Oui, il a fallu caler la bouteille d’eau ou la jeter avant de pouvoir passer, mais une fois que l’on avait passé la sécurité, il était possible d’acheter du liquide avant de monter à bord. Nous sommes entrés dans l’avion avant l’heure prévue !

Le vol sur les ailes de British Airways a été exemplaire, et une fois rendu à Montréal, j’étais bien content qu’un de mes amis vienne me chercher. J’étais physiquement et mentalement fatigué, mais cette fatigue était positive. Une nouvelle aventure européenne venait de se terminer. En plus, je venais de tenir parole. Quand la famille et les amis me demandaient si c’était une bonne idée de visiter une cible du terrorisme, j’ai dit qu’il n’était pas question de reculer. Il fallait vivre. Et c’est exactement ce que j’ai fait.

La destination en 2007 ? Deutschland.

Michel Munger

I am an experienced communicator who worked in journalism for 15 years at La Presse, the TVA Group and Le Journal de Montréal. I spent a year at the United Nations in Germany and now am an internal communications editor at DHL. I founded the Bayern Central blog in 2011 and ran it for seven years. Cyclist, beer and coffee snob.