Beauté et sorties animées à Budapest

Vendredi 23 octobre

Je m’attends à mieux à Budapest, mais j’en ai plus que pour mon argent.

Après la routine matinale, je pars vers la gare Westbahnoff pour prendre le train. Le trajet de trois heures se fait bien. Les compagnons de siège ne me dérangent pas, ce qui est une exception en train. Ils parlent hongrois anyway. ça rend la communication presque impossible.

C’est une super belle journée. Il fait 14 degrés avec un gros soleil. J’arrive à la gare de Budapest. Quel environnement étrange. ça sent la pauvreté et la laideur dans ce district. Des gars au look trash vous abordent pour vous offrir le taxi (non merci) et d’autres pour l’hébergement (surtout pas). Ils ne pensent quand même pas que je leur fais confiance ?

Peu importe, je marche et je reste un peu sur mes gardes. En sortant des environs de la gare, je prends l’autobus vers l’auberge et le portrait s’améliore clairement. Budapest, au premier coup d’œil, est une belle ville.

Mais quelle auberge ! Elle est située dans un édifice d’habitation privé de plusieurs étages avec une cour intérieure. Comme à Prague. C’est basic, pas luxueux du tout, mais c’est bon signe si je compare avec l’expérience pragoise.

En entrant, je vois bien que c’est une auberge friendly. Le staff est sympathique et très casual. On me fera payer seulement en partant, un signe de confiance. L’endroit est couvert de planchers de bois, un gros mur de briques… imaginez un chalet aménagé par des étudiants pour des sorties de weekend. Pratiquement tout le monde ici est sympa et facile d’approche. Excellent, contrairement à Wien.

Je m’installe et je pars marcher en ville pour souper et prendre un premier pouls de Budapest. Beaux ponts, belles rues. C’est un peu plus calme que la normale car c’est un congé férié pour célébrer l’anniversaire de la révolution de 1956 contre les communistes de l’URSS.

Encore une fois, je choisis un resto assez central… qui m’attire en raison du gros signe qui dit Pilsner Urquell. Une bonne pinte de cette excellente bière et une pizza pas trop chère font bien la job comme souper. Je resterais pour une bière de plus mais il fait CHAUD dans ce resto.

Je pars marcher autour des ponts (que je décrirai bien avec une seconde visite) pour le plaisir, je prends aussi quelques photos une fois la noirceur arrivée. ça me prend vraiment un trépied la prochaine fois.

En arrivant à l’auberge, je commence à écrire ce message mais plusieurs personnes songent à aller prendre une bière en groupe. Changement de plan. Quand des gars sympa et deux charmantes Australiennes disent «come on!», c’est difficile de dire non.

On part donc vers la ville pour trouver un bar assez trendy. C’est un mélange de salles pas mal différentes avec une sorte de mezzanine couverte de plantes, des bars placés dans les différentes pièces, des graffitis à certains endroits. Très cool.

On se prend une bière et on trouve une pièce de la bonne grandeur pour accueillir jusqu’à 10 personnes. J’apprends à connaitre le reste du groupe, on partage les histoires de voyage, on se tape plusieurs bières et je me tire vachement bien d’affaire à la table de babyfoot. Nous sommes cinq à terminer la soirée car quelques-uns rentrent vers 2h.

On rentre vers 3h du matin.

Je ne peux que manifester ma satisfaction devant la tournure des événements ici. Au Loft Hostel, le groupe de voyageurs qui se trouve là en même temps que moi est vraiment intéressant à fréquenter. ça bouleverse un peu mes plans de voyage, mais de la bonne façon.

BudaSamedi 24 octobre

Comme vous pouvez le deviner, la rentrée tard de la soirée précédente ralentit le rythme des choses samedi matin. Je dors plus tard, je prends plus mon temps pour faire mes affaires.

Un gars un peu fêlé réveille mes compagnons de chambre en faisant bien du bruit quand il rentre. Vous pouvez deviner ce que je fais quand il me lance un «friend request» sur Facebook.

Après avoir procrastiné pendant un bout, je sors pour aller visiter le château, la seule visite que je compte faire aujourd’hui. Anyway, c’est un très gros site. Le château de Budapest est éclectique car il à été détruit et reconstruit plusieurs fois. Il incorpore une foule de styles architecturaux.

C’est un heureux mélange qui ne manque pas de charmer le visiteur que je suis. Il fait super beau, avec une météo fortement ensoleillée et une température de 15 degrés.

Pendant la visite, je tombe sur le gars sud-coréen que j’ai connu à l’auberge et qui a fait preuve de courage, pour un gars timide, en sortant avec nous hier soir. On passe un 10-15 minutes ensemble et ensuite on repart chacun de notre côté.

Budapest
Une vue générale sur la ville

Munger
Oui, c’est ma tronche.

Château Budapest
Une partie du château de Budapest

Parlement Budapest
Le parlement hongrois

Pont Elizabeth
Le pont de la Liberté le soir

Je prends bien mon temps pour profiter des environs avant de rentrer en fin d’après-midi. En arrivant, je me fais dire que les autres ont l’intention de sortir au plus tôt vers 21h, mais sûrement plus tard. Pas de niaisage pour le souper si je veux y aller avec eux. Je trouve le «café central» pas loin de l’auberge. C’est un vieil établissement qui tente de regagner sa part de marche à Budapest. Le service est efficace même si les gens ne semblent pas sympas au premier coup d’œil. Excellent goulasch et un dégueulassement bon gâteau au chocolat avec un espresso macchiato. La grosse vie sale. Faut faire des provisions avant de sortir, non ?

Comme je viens de le dire, on décide de sortir au même endroit qu’hier. On se trouve des tables et on a pas mal de fun. Après un bout de temps, on passe à un autre club, dans la cour intérieur d’un édifice. C’est bien car dehors, l’air est plus clean, sans la foutue cigarette. Et on a plus la chance de discuter car nous sommes autour d’une grosse table ronde. C’est bien relax comme atmosphère.

Assez tard dans la soirée, une poignée d’entre nous décide de finir la soirée au Soho London, un club complètement différent des autres. C’est un peu plus superficiel, si je peux le dire ainsi. Il y a un plancher de danse au sous-sol et on y passe pas mal de temps. Quand on décide de partir, il est presque 5h du matin. Cette fois-ci, le taxi s’impose pour simplifier les choses.

Dimanche 25 octobre

Encore une fois, mes plans changent. Comme il y à de bonnes chances qu’une partie de ceux avec qui j’ai fait des sorties changent bientôt de destination, je décide de remettre à plus tard certaines visites s’ils n’y vont pas en même temps. Après un lever tardif, on passe vraiment une journée à rien faire.

On regarde des films, commande de la pizza, on jase. Jusqu’en fin d’après-midi, ou on décide finalement de se grouiller le popotin pour aller marcher. Plusieurs hésitent mais ils réalisent assez vite que ça vaut la peine. On va marcher autour du château alors que la noirceur est tombée. SPECTACULAIRE. C’est aussi beau que Prague. Mais je n’ai pas amené mon appareil photo car ça prend quand même pas mal de temps pour prendre mes photos… je préfère revenir un autre soir seul pour ne pas impatienter les autres.

Budapest Soir
La meilleure prise de vue sur un pont de Budapest.

Finalement, c’est la raison qui prévaut le soir. Tout le monde est un peu trop fatigué pour faire une grosse sortie. Nous nous contentons d’acheter quelques affaires à manger et à boire à l’épicerie du coin et d’y aller plus mollo. Bonne idée car nous sommes tous assez claqués. Vers minuit-1h, tous commencent à avoir le goût de dormir et moins d’une heure plus tard, le sommeil est vainqueur.

La suite: Dernière visite à Budapest et nouveau programme… vers Belgrade

Michel Munger

I am an experienced communicator who worked in journalism for 15 years at La Presse, the TVA Group and Le Journal de Montréal. I spent a year at the United Nations in Germany and now am an internal communications editor at DHL. I founded the Bayern Central blog in 2011 and ran it for seven years. Cyclist, beer and coffee snob.