Tournée de la brasserie Pilsner Urquell à Plzen

Plzen, 30 septembre 2005 – Après un déjeuner avec des co-chambreurs australiens, j’ai réussi à prendre le train tôt le matin, vers 9h, pour une visite des plus attendues à Plzen.

On se fout bien de la ville industrielle, je suis là pour visiter le temple ultime de la bière: l’usine de Pilsner Urquell. Oui Monsieur. Ça commence bien, car le site de l’entreprise commence avec une belle porte digne des plus belles portes anciennes des vieux quartiers européens.

Pilsner Urquell
La porte de Pilsner Urquell.
Pilsner Urquell
Woo hoo !

En entrant, je me suis aperçu ce que j’avais bien vu sur une pub: j’arrive au début d’un Pils Fest, pour la célébration du 163e anniversaire de la commercialisation de cette fameuse bière. Juste au bon moment !

Pilsner Urquell
Le Pils Fest allait commencer un peu après mon arrivée.

Comme la visite ne commençait qu’à 12h30, je me suis arrêté à la boutique de souvenirs pour m’acheter deux beaux verres, ainsi que quelques souvenirs pour des amis ou collègues enthousiastes à propos de la bière.

Quelques minutes avant la visite, j’étais assis pour attendre que tout commence et un Australien (un autre !) s’est assis à côté de moi et on a commencé à parler. Pendant toute la visite, on à échangé nos commentaires.

Pilsner Urquell
Ici, l’eau de la «source originale» – c’est la traduction de «Pilsner Urquell» – bouille avec le houblon pour lui donner sa franche amertume.
Pilsner Urquell
La guide a expliqué le procédé de brassage, et nous a montré un plan détaillé des installations.

C’est pas compliqué… on nous montre l’histoire de la compagnie, de la bière, de la façon de la brasser. On nous montre les barils, les fûts, et tout. Ensuite, on termine la visite avec une dégustation de bière non-filtrée (hmmmmm !) et ensuite un petit film de propagande sur la compagnie et sa bière. La visite se faisait en bonne compagnie, car la guide était probablement le plus beau pétard que j’ai vu depuis que j’ai pose le pied sur le sol tchèque. La fille s’appelait Martina, et comble du hasard, elle ressemblait quelque peu à l’ancienne joueuse de tennis Martina Hingis, Suisse d’origine tchèque.

Pilsner Urquell
La touche finale: nous avons dégusté de la bière froide non-filtrée provenant de ces barils de vieillissement situés sous terre. Smooth.

Apres la visite, mon compagnon australien et moi sommes allés au resto Na Spilce, le restaurant de la brasserie Pilsner Urquell. Oui, directement sur le site où la bière est brassée. C’était le resto où j’ai vu le décor tchèque le plus propre, le meilleur goulache avec dumplings, et évidemment, la Pilsner était servie bien froide, avec un goût bien prononcé.

Nous sommes restés pour prendre une deuxième bière, le temps de parler de tout et de rien. Le tout pour un ridicule prix d’environ 7 dollars canadiens. Une superbe aubaine. D’ailleurs, tout est à moitié moins cher sur le site de la brasserie. Même mes verres achetés en souvenir, qui auraient coûté le double à Prague.

Une fois rentre à Prague – l’Australien et moi nous sommes dit au revoir une fois rendu au metro de Prague après être sortis du train – je suis allé à l’auberge. Tout de suite après mon arrivée au dortoir, un Américain, un Australien et une Américaine sont arrivés et on a commencé à se présenter.

Après avoir passé une bonne heure à parler de voyages, nous sommes montés au petit bar de l’auberge pour qu’ils prennent un verre (et moi, une eau gazeuse !) tout en poursuivant nos discussions.

Un peu avant minuit, nous avions tous faim et j’ai suggéré qu’on aille dans mon coin préféré, là où les restos sont bons et la bouffe pas chère. Mais une fois que nous sommes sortis, nous avons réalisé à quel point il faisait froid. Le petit snack libanais à côté de l’auberge est devenu soudainement intéressant. Ce n’était pas de la grande bouffe, mais nous étions simplement satisfaits de casser la croûte.

La suite: Dégustation de vin au château de Melnik

Michel Munger

I am an experienced communicator who worked in journalism for 15 years at La Presse, the TVA Group and Le Journal de Montréal. I spent a year at the United Nations in Germany and now am an internal communications editor at DHL. I founded the Bayern Central blog in 2011 and ran it for seven years. Cyclist, beer and coffee snob.