Melnik, 1er octobre 2005 – J’ai décidé de dormir tard ce matin pour ne pas manquer de sommeil. Je me suis levé vers 9h pour prendre le déjeuner avec les amis rencontres hier et ensuite, je suis parti vers le centre de la vieille ville.
Je croyais aller là pour écrire dans mon carnet de voyage sur papier, mais je suis tombé sur une manifestation contre le régime communiste en Chine. Fasciné, je suis resté tout le long.
Ils ont demandé la fin du communisme en comparant avec 1989 en République tchèque, et dénoncé les persécutions quotidiennes qui, contrairement au massacre de la Place Tiananmen, sont cachées au monde entier. Le tout pendant la journée anniversaire de l’accession des communistes au pouvoir, sur la plus belle place centrale de la vieille ville.
Une fois la manif terminée, je me suis dirigé vers la gare de train pour aller vers Melnik, pour y visiter un château. La petite ville est presque inconnue des touristes, et le château est assez joli.
Autre raison d’y aller: le château a une tradition millénaire du vin blanc… C’est pour ça que j’y suis allé. J’ai passé mon temps à trouver de la bonne bière. Ça mélange les plaisirs, juste un peu.
Une cour au château. |
Les alentours du château. |
Étrangement, la visite se fait sans guide ou aide. On paie, on entre pour voir les installations, dont les celliers, et ensuite, on nous donne un verre et des morceaux de pain (ça aide à «effacer» le goût d’un vin entre les dégustations pour faciliter la perception des saveurs) pour nous envoyer dans la cave froide ou 14 vins différents nous attendent. 7 blancs, 7 rouges… et tous sont assez bons.
Après les dégustations, je me suis dirigé vers le vieux quartier de la petite ville pour prendre quelques photos. L’endroit est très modeste, mais assez beau. Vers l’heure du souper, je me suis arrêté dans un petit resto du coin pour me taper une pizza et goûter à un verre de la bière Krusovice, que je n’ai pas terminée car je trouvais qu’elle n’avait aucun goût. Étrangement, la serveuse m’a pris pour un Allemand. Ça faisait mon affaire, car je suis au moins capable de me débrouiller en Allemand quand vient le temps de commander et parler dans un resto. Plus facile que le tchèque !
En soirée, je suis rentré à Prague. Quand je suis arrivé à l’auberge, j’ai fait connaissance avec deux Françaises. Rien de spécial, mais parler français après avoir passé un bout de temps à voyager, ça fait du bien.