Montréal, 6 octobre 2005 – Le 5 octobre au matin, j’ai pris mon temps pour me lever, tout simplement parce que je pouvais me le permettre.
J’ai fait ma petite routine matinale à partir de 8h30, pour sortir de l’auberge vers 10h. Je suis passé par les endroits commerciaux et la vieille ville pour acheter les souvenirs que je veux ramener pour des membres de la famille, des amis, et évidemment, moi-même. J’ai bien pris mon temps pour faire tout ça, car rien ne pressait. J’ai aussi fait provision d’eau en bouteille, car survoler l’Atlantique, ça déshydrate !
Vers 15h, je suis passé par l’auberge pour laisser quelques affaires au dortoir, et je suis allé bouffer sur la terrasse du Staromestska Restaurace. J’y ai essayé la dernière spécialité que je n’avais pas encore mangé ici, soit le canard rôti avec de la choucroute, du chou rouge et des dumplings. Le canard n’était pas bien différent en comparaison avec du poulet, mais c’était très bon. À essayer si jamais vous passez par la République tchèque.
Je suis repassé par l’auberge pour mettre de l’ordre dans mes bagages, pour que ce soit facile de partir sans faire de bruit cette nuit. Car je devrai me lever vers 3h du matin. Je me donne 30 minutes pour prendre une petite douche. Puis, il faut compter une bonne demi-heure pour prendre le taxi vers l’aéroport. Je pars à 7h sur les ailes de KLM. En tout, je passerai une bonne quinzaine d’heures à survoler la Terre et à attendre à l’aéroport d’Amsterdam, avant d’arriver a Montréal vers 16h, heure locale.
Au programme ce soir: aller relaxer devant une bonne bière a mon pub préféré, pour profiter une dernière fois de la Pilsner Urquell tirée directement du fût. Après cela, faudra se contenter des canettes maintenant offertes au Québec.
En gros, je suis très satisfait de mon voyage, et contrairement aux deux premiers voyages, je ne suis pas écœuré d’être à l’étranger (Allemagne 2003) ou tombé malade en cours de route (France 2004). Je suis content de rentrer et de pouvoir retourner au confort de mon chez-moi, mais une semaine de plus en République aurait été le fun aussi !
La journée a été longue, mais je suis revenu sain et sauf. Il a fallu que je me lève à 3h30 du matin à Prague pour monter à bord de l’avion vers 7h. Disons que se lever à cette heure du jour, c’est difficile.
J’ai volé de Prague à Amsterdam, et j’ai attendu un peu plus de 6 heures pour monter à bord du vol Amsterdam-Montréal dans un aéroport où il n’y a rien à faire sauf magasiner et vérifier mon courrier électronique.
C’était une journée folle à Amsterdam. Plusieurs villes européennes étaient couvertes par le brouillard, forçant plusieurs compagnies aériennes à retarder des départs et arrivées. Des dizaines de voyageurs faisaient la queue aux comptoirs de transfert pour obtenir des sièges après avoir manqué une correspondance ou simplement après une annulation. Sur certains vols, il a fallu attendre quelques minutes au cas où un passager puisse courir assez vite pour ne pas manquer le départ.
J’ai été assez chanceux. J’avais réservé un siège proche d’un hublot, mais en raison de quelques absences, on m’a permis de déménager vers l’allée, pour plus d’espace et de confort.
Le vol a été un peu long (plus de 7 heures) et le retour à Montréal a été assez brutal. La personne qui voulait me reconduire de l’aéroport à la maison a eu des problèmes avec sa voiture. J’ai donc dû me rabattre sur le transport en commun. Là est le problème ! La navette de l’aéroport vers le centre-ville était tout simplement trop lente. Quand je suis passé par la station de métro Berri-UQAM, le comique qui était au guichet – qui me mangeait dans la face en me parlant, belle politesse – a insisté pour que je paie le billet de 2,50$ pour me rendre au métro Henri-Bourassa, là où j’achète ma passe régionale. Merci beaucoup, le cave. Et évidemment, le métro et l’autobus étaient toujours aussi lents que d’habitude.
Je rêve du jour où nos services publics seront efficaces, comme ceux de l’Europe. Pour moins de la moitié du montant demandé, le service est deux fois plus efficace sur le vieux continent. Lâchez pas, les p’tits amis !
Merci à tous ceux qui ont suivi mon voyage à partir de ce blog. On se voit en Angleterre en 2006.