Rencontre avec l’histoire européenne à Aachen

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La cathédrale, vue de l’extérieur.

Aachen, 26 et 27 septembre – Après une nuit de sommeil un peu courte, il faut prendre le train pour traverser une bonne partie de l’Allemagne vers Aachen (Aix-la-Chapelle).

Cette ville a été le lieu de résidence préféré de l’empereur Charlemagne, un grand nom de l’histoire européenne. Elle compte aussi une cathédrale anormalement grande pour une petite ville.

C’est un assez long déplacement qui me laisse le temps de lire et relaxer. J’ai au moins la chance de voyager en ICE, ces trains allemands à grande vitesse (300 km/h) qui sont confortables, même en deuxième classe.

Une fois arrivé à Aachen, il est déjà l’heure du souper. Je découvre un plat traditionnel qui est la patate servie avec toutes sortes de légumes et de la dinde. Comme on nous sert généralement peu de légumes lorsque l’on mange en voyage, je fais parfois des choix de la sorte pour compenser. La Erdinger weissbier, par contre, manque de saveur. C’est loin des arômes généreux de la Franziskaner ou de la Paulaner.

En marchant dans la vieille ville, je sens tout de suite deux choses. La première est que les gens ici prennent aussi le style de vie au sérieux. La deuxième est que les petites rues circulaires ont quelque peu le charme des villes alsaciennes. Normal, c’est juste à côté…

Jeudi 27 septembre

Malgré les épisodes de pluie, cette journée est bonne. Après quelques tâches ménagères tardives hier, le lever se produit tard mais j’ai du temps aujourd’hui. Aachen est facile à faire en quelques heures.

Aux alentours de la cathédrale et au sein de l’édifice lui-même, le design et l’architecture sont carolingiens. J’apprends à apprécier ce style éclaté avec ses multiples formes qui ne m’avait jamais frappé. L’intérieur de l’église est superbe, ressemblant à une sorte de mélange entre la peinture et la mosaïque, avec des accents dorés.

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Une vue sur la cathédrale, de côté.
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Un autre angle
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L’intérieur de la cathédrale

À l’extérieur, la vieille ville est un petit labyrinthe parsemé de cafés et de boutiques qui ne sont pas désagréables du tout. Mon choix préféré a été Nobis, le boulanger qui produit des printen, ces pains d’épices rectangulaires de grand format qui sont une spécialité locale. Ils sont meilleurs que les produits comparables ailleurs, tellement ils sont aromatiques. Trop faciles à manger !

Près de là, je vois l’hôtel de ville, un autre bâtiment assez prétentieux avec ses rangées de statues. À son pied, un petit marché est temporairement ouvert. J’en profite pour déguster un cappuccino artisanal d’une qualité rare ici.

Je tente par la suite de me rendre à un café panoramique en marge de la ville, mais il est fermé. Ses seules heures ouvertures semblent être le dimanche matin, pour les papis et mamies. Bien des clients potentiels comme moi se sont butés au même signe geschlossen. Il y a certains européens que je ne comprendrai jamais. Ils veulent exploiter un commerce mais ils ne font pas ce qu’il faut pour obtenir des revenus. Bizarre.

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Vers le plafond de la cathédrale

Retour en ville. Il fait un gros soleil. Je repasse par les principaux sites afin de reprendre mes photos. Elles seront meilleures avec plus de lumière.

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En général, Aachen permet d’avoir de belles promenades.
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L’hôtel de ville

Après ça et quelques questions logistiques réglées, il est tard et il faut bien souper. Je trouve un petit resto bien moderne qui sert des flammkuchen. Ce sont des tartes flambées alsaciennes qui ressemblent à une pizza croûte mince, avec des différences. La sauce tomate est remplacée par de la crème fraîche. La garniture est composée d’oignon, de fromage et de petits lardons. La forme est ovale. Arosé avec du riesling, c’est un plaisir de la vie. On termine le tout avec un petit verre de Federweißer, ce vin blanc chaud et sucré allemand qui se prend si bien.

Demain, je pars vers la ville thermale Baden-Baden. J’ai ma réservation de train et le plan est de me taper une première expérience de spa authentique. Tschüss !

La suite: Luxe thermal à Baden-Baden

Michel Munger

I am an experienced communicator who worked in journalism for 15 years at La Presse, the TVA Group and Le Journal de Montréal. I spent a year at the United Nations in Germany and now am an internal communications editor at DHL. I founded the Bayern Central blog in 2011 and ran it for seven years. Cyclist, beer and coffee snob.