Konstanz, 30 septembre au 2 octobre – Il y a vraiment de tout à grande échelle en Allemagne. Après la bière, le sport, l’histoire et le spa, goûtons un peu à la nature au Bodensee (lac de Constance).
J’arrive en train à Konstanz, la principale ville au pied du gigantesque lac. Une fois installé à une auberge où le staff est un peu rigide et autocratique, surtout avec sa liste de restrictions et d’heures fixes pour chaque affaire, je peux aller vers la ville.
Après quelques flâneries, je pense stratégique pour les prochains jours. La météo étant nuageuse demain, je ferai la vieille ville et l’île botanique Mainau Insel. Le lendemain, il fera soleil. Ce sera l’occasion de faire la croisière autour du lac, histoire d’avoir des photos colorées.
Mauvais timing pour les restos recommandés par Lonely Planet. L’un est trop plein, l’autre est complètement vide. L’endroit où je finis par me taper une pizza a une belle terrasse mais la qualité pourrait être meilleure. Et ne perdez pas votre temps à essayer la bière blanche Maisel. Flat et sans saveur.
Après coup, je repasse devant le bistro Seekuh, qui était auparavant vide. Tout d’un coup, c’est plein et vivant. Je m’y arrête pour déguster une bière de plus. Le service est sympa et la pils de la brasserie locale Ruppaner fait penser à la Pilsner Urquell, avec un arôme de houblon résineux plus insistant. Les assiettes des tables voisines semblent bonnes. Je reviendrai ici pour un souper demain.
Lundi 1er octobre
On fait de belles découvertes partout. Au matin, je trouve un café où la carte comprend des variétés qui reflètent bien l’Europe. Classiques italiens, café au lait français, brauner kaffee viennois, et autres.
Un petit passage par les quais, et ensuite je vais à Mainau Insel. Cet grosse île est entièrement consacrée aux fleurs et à la botanique, en plus d’être dotée d’un château baroque. J’ai rarement eu l’occasion de prendre autant de photos de fleurs en mode macro, et il y en a littéralement de toutes les couleurs. La marche à travers l’île prend une bonne partie de l’après-midi, ce qui n’est pas mauvais pour la santé. Le soleil sort juste à temps pour ma photo du château !
Retour rapide à l’auberge. Tout de suite après, je me dis qu’avant de souper, je pourrais franchir la frontière Sud, qui mène directement à Kreuzlingen, une ville voisine en Suisse. En raison de l’espace Schengen, on peut traverser comme on veut si l’on a rien à déclarer. Malheureusement, il n’y a rien à voir. Kreuzlingen est une sorte de dortoir en marge de Konstanz. Je ne peux que voir des particularités comme des guichets automatiques UBS et Crédit Suisse et faire un mini-achat d’un produit local dans un magasin ouvert tard. Mouin.
Je soupe au Seekuh, un super bon choix. La pizza la plus recommandée de ce bistro est généreuse en saveur, en jambon et en légumes. L’une des meilleures que j’ai pu me taper, si l’on tient compte que la pâte n’est pas vraiment authentiquement italienne Je rentre tard mais j’ai connu une bonne journée.
Mardi 2 octobre
Il fait super beau, ce qui est parfait pour le programme d’aujourd’hui. Je fais le tour du Bodensee en bateau et le Bayern joue en Ligue des champions ce soir.
Après le café matinal (obligatoire) en ville, je paie mon billet de bateau et le départ est à 11:35. Le climat et le parcours sont très agréables. Les localités visitées sont belles, parfois avec leurs maisons à colombages et parfois avec leurs vignes. Le grand air fait changement des autres types de visites effectuées jusqu’ici. Ce n’est pas la nature qui manque en Allemagne. Il faut seulement s’arrêter à une destination comme Konstanz afin d’en profiter.
Retour rapide à l’auberge pour larguer mon encombrante caméra. Sur le bus vers la ville, je tombe sur un groupe qui s’en va à l’Oktoberfest de Konstanz. Mon maillot du FC Bayern fait de moi une figure très populaire pendant une dizaine de minutes. Les gars de mettent à crier “FC Bayern!” et à chanter des tounes bavaroises. Trop drôle.
Souper à la microbrasserie Joh Albrecht, qui sert une excellente bière saison (épicée). L’assiette de dumplings fourrés à la viande, accompagnés d’oeufs, est on ne peut plus parfaite tellement les saveurs et les textures sont réussies. La salade composée est aussi très généreuse, ce qui est toujours apprécié par le voyageur. Les food geeks auraient apprécié.
Je trouve un petit bar qui me convient pour voir le match, mais le Bayern ruine la bonne humeur en jouant très mal et perdant 3 à 1. Les partisans se déchaînent sur les médias sociaux, avec raison. Schlecht. Une chance que c’est tôt dans le tournoi de Ligue des champions. La défaite n’est pas coûteuse si de meilleures performances y donnent suite.
Je lève l’ancre pour Heidelberg, ville historique, mercredi. J’ai hâte !