Mercredi 9 octobre
Après une nuit de sommeil des plus solides, il pleut encore un peu au matin. Même routine: café et terrasse permettent de faire passer la pluie à Split, avant de partir vers Dubrovnik.
Le voyage se passe bien et on passe par la frontière de Bosnie-Herzégovine… ce qui fait penser que je pourrais bien y passer du temps si jamais mon plan pour Berlin ne fonctionnait pas.
Le check in à mon auberge est le plus bizarre à vie. Pour une fois, le propriétaire offre le service pour venir me chercher à la gare d’autobus et il est plutôt gentil. Il parle même français. Par contre, au moment de recevoir ma carte de la ville et des informations, il me raconte en détail le siège de Dubrovnik pendant la guerre d’indépendance de 1991. Il me détaille sa haine contre les Serbes et veut me voir prendre le parti des Croates. Ce qui me met mal à l’aise étant donné que les événements locaux de la Deuxième Guerre mondiale ne sont pas à leur avantage…
Quelques tâches très peu intéressantes et je peux enfin prendre un peu de temps pour me taper une bière et faire de la lecture/rédaction. Ce n’est pas de trop.
Jeudi 10 octobre
Méchant déjeuner ! Pour un prix très bas, le staff de l’auberge fait du pain doré et des oeufs. Toutes sortes de confiture et du miel sont disponibles pour garnir le tout. Ça permet aussi de socialiser avec les gens qui sont présents à l’auberge. Je fais la connaissance d’un Égyptien, d’une fille d’Argentine et de plusieurs autres, que je reverrai par la suite dans d’autres villes.
Mes visites commencent par les murs médiévaux, qui sont le principal point d’intérêt. Ils font le tour de Dubrovnik et la vue sur la mer ainsi que l’intérieur de la municipalité est spectaculaire, surtout par ce temps ensoleillé.
La vieille ville en soi, c’est assez touristique, avec une belle cathédrale et bien des boutiques, restos et cafés qui veulent bien prendre l’argent des visiteurs qui sont d’humeur à faire des achats.
Au souper, rien de trop spécial. Pizza et encore un peu de vin blanc de qualité.
Vendredi 10 octobre
Encore une fois, on profite largement du généreux déjeuner offert ici. Après coup, nous sommes un groupe à décider de se taper la montée vers la forteresse de Dubrovnik, qui a servi de rempart pendant la guerre d’indépendance de Croatie au début des années 1990.
Certains ne font qu’une partie du chemin. Un doit partir parce qu’il a un train à prendre. Deux décident de ne pas faire l’effort pour se rendre en haut. Haha. Les autres poursuivent la marche jusqu’en haut, profitant d’une solide vue aérienne et ayant l’occasion de voir comment la ville a vécu la guerre, au musée de la forteresse.
Désorganisée au départ, Dubrovnik a monté sa résistance et pu tirer son épingle du jeu malgré les assauts de l’armée fédérale yougoslave, pour ensuite tranquillement pouvoir la repousser et regagner le territoire perdu. C’est impressionnant de voir les artéfacts de la guerre en personne.
Revenu en bas, je dois faire un appel et une fille doit vérifier un horaire de traverser dans le même endroit que moi. En chemin, on se tape un snack très local qui bourre vraiment: le burek. C’est une pâtisserie feuilletée, fourrée avec du fromage. Délicieux mais tellement pesant !